De nombreux utilisateurs nous font part régulièrement de leur désarroi à propos de l'usage de la messagerie par les praticiens hospitaliers.
Aujourd’hui, la grande majorité des correspondants de ville utilisent APICRYPT au quotidien, car cette messagerie permet notamment une intégration directe des courriers reçus dans les logiciels métiers ou dans les dossiers patients informatisés. C’est un gain de temps considérable et un confort d’exercice évident.
L’APICEM propose les outils, les déploie et veille à ce que leur usage soit respecté. Nous tenons donc, par le biais de cet article, à vous informer que des rappels sur le « bon usage de la messagerie » ont été faits aux établissements de soins équipés, en mai dernier.
Les engagements de l’APICEM
L’APICEM accompagne la communication ville-hôpital depuis plus de 20 ans. Il s’agit d’une mission collective, car nous sommes tous concernés par l’amélioration de la coopération entre les praticiens et par la continuité des soins de leurs patients en sortie d’établissement.
L’objectif premier partagé est le gain de temps facilitant la rapidité des soins qu’il est possible d’apporter aux patients et par conséquent, celui qu’il est possible de faire gagner aux professionnels de santé grâce à une dématérialisation parfaitement sécurisée des flux de messages.
Le second est celui de l’optimisation des outils et des usages. Pour ce faire, l’APICEM développe et propose des services adaptés aux demandes exprimées par les professionnels de santé comme la nouvelle version de la messagerie immédiate sécurisée MiSS (type sms).
L’APICEM n’intervient pas dans les modes d'organisation et de partage d'informations des professionnels de santé. Cependant, certaines pratiques au sein des établissements de soins, qu’elle estime à risque, ne doivent plus être de coutume. Les destinataires praticiens de ville s’en plaignent à juste titre.
La mise à jour des annuaires et le format des échanges sont des sujets sur lesquels elle souhaite travailler de concert avec les établissements afin d’améliorer la coordination des soins.
L’APICEM qui ne souhaite pas s’épuiser à être seule dans un combat qui n’est pas sa vocation première, a rappelé la notion de responsabilité collective sur ces sujets et son souhait de militer ensemble pour avancer plus vite.
Il y a encore beaucoup de travail et de chemin à parcourir. Les outils existent. Il faut s’en servir et bien s’en servir !
La mise à jour des annuaires, une condition sine qua non
Il est important que les professionnels de santé de ville et ceux des établissements de soins communiquent de manière rapide et sûre, au format attendu par chacun des interlocuteurs.
Aujourd’hui, nombreux sont les correspondants de ville à souhaiter pouvoir échanger avec les praticiens hospitaliers. Certains établissements jouent le jeu en communiquant et en mettant l’ensemble de leur annuaire à jour en ligne, d’autres sont plus hermétiques, mais un rappel leur a été fait via une lettre adressée à l’ensemble des directeurs d’établissements.
L’APICEM a également eu l’occasion d’échanger sur ces sujets lors de la « PARIS HEALTHCARE WEEK », le plus grand événement français destiné aux établissements de soins, avec des nombreux directeurs des systèmes d’information (DSI) souhaitant améliorer les échanges avec la ville le plus rapidement possible.
Les chiffres APICRYPT des établissements de soins en 2018
- 1 142 établissements de soins sont équipés APICRYPT (sur 3 089 en France, 25 CHR/CHRU sur les 32 existants) soit 312 138 lits hospitaliers représentant 76 % du nombre de lits hospitaliers en France.
Nous estimons donc que probablement 76% des praticiens hospitaliers qui bénéficient du service, mais qui ne s’en servent pas réellement.
- 10,4 millions de messages envoyés par les établissements de soins soit 11,5 % des flux de messages APICRYPT.
- 6,8 millions de messages reçus en 2018 dans les établissements de soins.
Malgré ces chiffres impressionnants, les flux générés par les établissements de soins en France pourraient être nettement supérieurs et générer des économies importantes de frais d’affranchissement, non négligeables pour des établissements qui seraient déficitaires.
Économies potentielles réalisées en 1 an par établissement ** :
Moyenne sur les 5 premiers centres hospitaliers Apicryptés539 524 courriers émis/an
soit 512 547 € économisés en frais d’affranchissement !
Votre insistance auprès de vos confrères hospitaliers pour qu’ils s’approprient la messagerie est essentielle si l’on souhaite, dans l’intérêt des patients, une augmentation exponentielle des échanges ville/hôpital.
** Chiffres APICRYPT® de janvier 2018 à décembre 2018 / Coût d’une feuille A4 imprimée + enveloppe + timbre = 0,10+0,05+0,80 = 0,95 € - Chiffre minimum car ne prend pas en compte les expéditions par coursiers